06 janvier 2008

Le pinot noir

Le choix des chercheurs s'est porté sur le pinot noir, en raison de ses qualités aromatiques qui pourraient être transmises à d'autres variétés. Crédits photo : AFP

Le pinot noir



Une équipe internationale publie le deuxième séquençage de la vigne au cours de la même année 2007. Cette fois encore, il s'agit du pinot noir, à l'origine des grands crus de Bourgogne.
L'étude du génome des organismes vivants, la génomique en langage savant, donne parfois lieu à une certaine concurrence. C'est le cas quand il s'agit d'espèces emblématiques comme la vigne. Certes, la rivalité est feutrée et n'a rien de comparable avec ce qui s'était passé à la fin des années 1990 avec le décryptage du génome humain, mais elle existe bel et bien. C'est ainsi qu'un deuxième séquençage de la vigne vient d'être réalisé par une équipe associant des chercheurs italiens, américains, belges et britanniques, du secteur public et privé. Le premier avait été publié en août dernier dans la revue Nature par un groupe de chercheurs franco-italiens regroupant notamment le Genoscope d'Évry, le CNRS et l'Inra. Leurs recherches avaient été financées grâce à un accord de coopération entre les ministères de l'Agriculture français et italiens.
Le séquençage ouvre avant tout deux pistes principales pour la recherche : l'identification et la sélection des gènes à l'origine des arômes du vin et des gènes de résistance aux maladies et aux parasites de la plante. C'est un outil de travail.
Les deux équipes n'ont pas toujours été rivales. Au début, elles collaboraient mais elles se sont séparées, des divergences étant apparues sur les méthodes d'analyse et sur le choix du spécimen étudié. L'avenir dira quelle séquence va devenir la référence avec un grand «R». On verra bientôt vers laquelle se tournent les laboratoires qui travaillent sur la vigne et cherchent des informations sur l'ADN de la plante cultivée dans de nombreux pays pour produire du vin.
Philippe Wincker, du Genoscope, est plus que jamais persuadé que la séquence du consortium franco-italien qu'il anime encore aujourd'hui, est de meilleure qualité.
La technique utilisée est, selon lui, plus précise. Le choix du spécimen est aussi plus judicieux à ses yeux. En effet, la vigne ayant naturellement tendance à être très hétérozygote, autrement dit à avoir deux versions différentes (allèles) d'un même gène, le consortium a choisi de travailler sur une lignée de vigne obtenue à l'Inra de Colmar et issue d'une série d'autofécondations sur sept générations. Cette stratégie a permis d'atténuer la diversité génétique et facilité le travail de séquençage, ce que n'a pas fait l'équipe dirigée par Riccardo Velasco, du centre de recherche de San Michele all'Adige (Italie) qui publie aujourd'hui.
Le génome de la vigne comporte 19 paires de chromosomes et compte près de 30 000 gènes au total, contre 20 000 et 25 000 gènes chez l'être humain. Le séquençage fournit les premières données de base pour caractériser la fonction des gènes de la vigne mais pourra aussi servir de modèle pour l'étude des autres arbres fruitiers.
Enzymes et huiles essentielles
Si le choix des chercheurs s'est porté sur le pinot noir, c'est évidemment en raison de ses qualités aromatiques. Il sera désormais plus facile, par exemple, de sélectionner en laboratoire les gènes à l'origine des enzymes ou des huiles essentielles qui font la caractéristique organoleptique du vin produit par cette souche prestigieuse. Cela pourrait permettre ensuite de les transmettre à une autre variété, que ce soit de manière classique ou par transgenèse.
Quant aux ennemis de la vigne, ils sont très nombreux, même si le plus fréquemment cité est le phylloxera, un insecte venu du continent américain qui a détruit le vignoble européen à la fin du XIXe siècle. En facilitant l'identification de gènes de résistance, le séquençage pourrait contribuer à la réduction de l'utilisation des pesticides et au dé­veloppement d'une viticulture durable, un des objectifs fixés par le «Grenelle de l'environnement».

Le musée d'Orsay

Le musée d'Orsay


Collections : Art français et européen de 1848 à 1914
Nombre d'œuvres : 4000 œuvres présentées en permanence
Superficie : 57 400 m² de surface utile
Date d'ouverture : 1986
Nombre de visiteurs par an : 2 500 000
Adresse : 62 rue de Lille 75007 Paris
Site official : http://www.musee-orsay.fr/



Le musée d'Orsay est un musée national situé à Paris, sur la rive gauche de la Seine, dans le VIIe arrondissement. Les collections du musée d'Orsay présentent la peinture et la sculpture occidentale de 1848 à 1914, mais aussi les arts décoratifs, la photographie et l'architecture. On peut y voir des chefs d'oeuvre comme Olympia de Manet, Petite danseuse âgée de quatorze ans de Degas, L'Origine du monde de Courbet, la peinture impressionniste ...
Les expositions temporaires éclairent périodiquement l'oeuvre d'un artiste, ou bien mettent en valeur un courant, un marchand, une question d'histoire de l'art.
Un auditorium accueille des manifestations diversifiées, concerts, cinéma, théâtre d'ombres, conférences et colloques.des spectacles sont spécifiquement destinées à un jeune public.

Historique


Aménagé dans l'ancienne gare d'Orsay (1898), le musée d'Orsay fut inauguré en 1986. Le bâtiment original de l'architecte Victor Laloux a été reconfiguré (1983-1986) par les architectes Renaud Bardon, Pierre Colboc, Jean-Paul Philippon lauréats du concours d'architecture en 1979, rejoints par l'architecte d'intérieur Gae Aulenti, pour permettre la reconversion en musée.
Dans la nuit du 6 octobre 2007, lors de la Nuit Blanche, des individus s'infiltrent dans le musée et endommagent gravement un tableau de Claude Monet, Le pont d'Argenteuil, datant de 1874 (dechiré sur 10 centimètres) [1].

Collections


Les collections du musée d'Orsay proviennent essentiellement de trois établissements : le musée du Louvre pour les œuvres d'artistes nés à partir de 1820, ou émergeant dans le monde de l'art avec la Seconde République ; le musée du Jeu de Paume dédié à l'Impressionnisme depuis 1947 ; enfin, le musée national d'art moderne pour les œuvres les plus récentes. Ces riches collections, enrichies par de nombreux dons et legs, couvrent tous les domaines des arts plastiques et arts appliqués : la peinture, la sculpture, les objets d'arts et les créations graphiques mais aussi le mobilier, l'architecture et la photographie. La politique d'acquisition du musée d'Orsay est axée sur l'obtention d'œuvres majeures et des témoignages plus modeste comme les fonds d'atelier, qui permettent d'enrichir ou de compléter la collection.

Arts décoratifs au musée d'Orsay


Inauguré au Pavillon de Marsan en 1905, le musée des arts décoratifs aurait pu être édifié sur l'emplacement de la gare d'Orsay inaugurée en 1900 avant d'être transformée en musée en1986. La porte de l'Enfer de Rodin, visible au niveau médian - terrasse Rodin, devait en ouvrir l'accès.
Dès 1977, une collection d'objets d'arts décoratifs de la période 1848-1914 a été constituée au musée d'Orsay. Hormis la salle à manger Charpentier de 1900, reconstituée dans un espace propre (period room), les meubles et les objets sont montrés hors de leur contexte. Constituée d'œuvres représentatives de la production de céramique, de verrerie, de joaillerie et du mobilier, cette collection témoigne de la mutation de la production d’objets d'art liée à la révolution industrielle, celle des beaux-arts appliqués à l'industrie. Elle compte quelques chefs d'œuvre longtemps méconnus ou mal considérés et présente aussi des pièces attestant l'exceptionnelle qualité des industries de luxe de cette époque. Le découpage muséographique des collections d'objets d'art distingue par leur localisation ceux produits sous le Second Empire (1852-1870) et dans les deux premières décennies de la Troisième République (1870-1940) de ceux postérieurs à l'Art Nouveau. L'article Arts décoratifs au musée d'Orsay (1848-1889) présente des objets d'arts réalisés entre 1848 et l'Exposition universelle de 1889, une production relevant de l'éclectisme, de l'orientalisme ou du japonisme.

04 janvier 2008

Bonjour !


Bonjour ! Je suis élève à l' école d' application de l' université de Chiang Maï " Satit Chiang Maï "
Je m' appelle Pawarisa Gowattana (tarn).
Je suis 16 ans.
Je ne suis pas antipathique et sympa.
Je ne suis pas belle mais jeune.